Mercredi 24 septembre 2025
En marge des 1 300 ans d’histoire économique de Madagascar, une exposition se déroule à la Cité des cultures, située à Antaninarenina. L’événement débute aujourd’hui et se poursuivra jusqu’au 30 septembre. Cette initiative est organisée par FTHM Consulting, en collaboration avec le département d’Histoire de la Faculté des lettres et sciences humaines (FLSH) de l’université d’Antananarivo. D’autres partenaires participent également à la réalisation de cette exposition. Selon Alain Pierre Bernard, représentant de FTHM Consulting, l’événement retrace le développement économique et social du pays. Il couvre le Moyen-Âge, l’époque des royaumes, la période coloniale et la République actuelle. Ainsi, le public peut suivre l’évolution des échanges, des activités sociales et des structures économiques », a-t-il expliqué. « L’objectif est de mieux comprendre l’histoire nationale et de tirer des leçons des erreurs du passé. C’est cette réflexion qui justifie la tenue de l’exposition », a-t-il ajouté.
Échanges Les visiteurs y découvrent des indicateurs économiques et sociaux précis pour chaque période. Des panneaux explicatifs, des cartes historiques, et des données statistiques rendent les informations claires et accessibles. Ainsi, le passé se relie facilement aux enjeux actuels du développement du pays. Par ailleurs, les 3 et 4 juin derniers, plusieurs conférences ont été organisées sur ce sujet. Elles ont réuni chercheurs, enseignants et académiciens. Ces derniers ont fait la présentation de leurs travaux, suivie de débats enrichissants qui ont permis d’approfondir la compréhension des transformations économiques et sociales. Cette exposition s’adresse à tous : grand public, étudiants et jeunes générations. Elle permet de comprendre le chemin parcouru par Madagascar et invite à réfléchir aux perspectives pour l’avenir. Pendant une semaine, la cité des cultures devient un lieu de mémoire et de transmission. L’exposition offre à chacun l’occasion d’apprendre, de s’inspirer et de mieux appréhender l’avenir du pays.
Carinah Mamilaïna
